Aujourd’hui j’ai l’honneur, la joie et la fierté (oui tout ça) de recevoir Morgane Sifantus qui blogue et entreprend avec son site Canard à l’Orange.
J’ai croisé les mots de Morgane sur de nombreux sites que je fréquentais il y a déjà des mois de ça (du temps où j’étais encore rédactrice web et elle aussi). A l’époque je me suis dit « Wahou voilà une rédactrice web qui déchire vraiment, comment je suis impressionnée, j’aimerais trop en être là« ). Je l’ai retrouvée comme anti-prof dans l’anti-école d’entreprenariat, nous n’étions plus rédactrices web, et je me suis dit « Wahou voilà une fille qui déchire vraiment, comment je suis impressionnée, j’aimerais trop en être là » (comme quoi, il y a des choses qui ne changent pas). Limite si j’ai pas appelé ma mère pour lui dire que ça y est j’avais trouvé ce que je voudrais faire quand je serais grande.
Alors quand elle m’a supplié proposé de l’interviewer (parce que moi j’ose pas demander), j’ai tout de suite accepté : si vous voulez de la badasserie et de la sorcellerie, bref de l’inspiration, il vous faut découvrir les mots de Morgane…
Pour les lectrices qui ne te connaîtraient pas encore, peux-tu te présenter en quelques lignes
Hello Cécile & les lectrices.
Je m’appelle Morgane Sifantus. Je suis une sorcière qui aime lire entre les lignes. J’adore mes enfants citrouilles (sauf quand ils me saoulent), écrire des livres, manger du chocolat, regarder des séries, lire, me promener dans Lyon et cancaner au coin du feu. Je suis poursuivie par les canards et la couleur orange. Du coup, j’ai appelé mon blog « Canard à l’orange ».
Ah oui, aussi je me marre toute la journée, je pleure souvent et j’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire ou pas. Voilà. Et sinon, j’ai des client.es entrepreneur.es et/ou artistes qui me demandent de les faire écrire et réfléchir à leur identité de marque.
Dans ton blog tu parles de mots, d’entreprenariat, d’identité de marque, de ce qui te touche ou te hérisse, dis-nous-en plus
Cela fait 8 ans que je blogue maintenant et, intuitivement (comprendre lorsque je n’avais aucune notion de marketing bloguesque), j’ai toujours écrit ce qui me passait par la tête sans me poser plus de questions que ça.
Il y a 4 ans, un « expert de la communication sur le web » m’a dit : halte-là malheureuse ! Une ligne éditoriale c’est ESSENTIEL, sinon tu vas mourir dans d’horribles souffrances (comprendre : tu n’auras jamais de lecteurs.rices, donc jamais de client.es). Hum. Je n’ai pas osé lui dire que j’avais déjà une mignonne communauté. Donc, j’ai continué à faire comme toujours : écrire ce que je sentais, au moment où je le sentais, comme je le sentais. Et, effectivement, les sujets qui me touchent sont l’entrepreneuriat, la créativité et l’inspiration, l’écriture, l’identité de marque, mais aussi et surtout la vie, tout bonnement ! Je n’ai jamais écrit en fonction d’une cible, ça m’aurait ennuyé. J’écris, des personnes passent par là souvent grâce au bouche à oreille et à mon activité sur les réseaux. Si elles aiment, elles s’abonnent et deviennent parfois clientes.
Je pense qu’une ligne éditoriale se construit par la pratique, en écrivant billet après billet. Parfois ça le fait, parfois pas, mais on continue vaille que vaille. Je pense aussi qu’il faut avoir la foi car c’est très exigeant !
Donc, pour répondre à ta question sur la ligne éditoriale : c’est intéressant de réfléchir aux sujets qu’on souhaite aborder, à son style, aux émotions qu’on veut créer. Se créer un cadre pour bloguer, c’est utile. Mais je crois aussi qu’un blog se développe quand on laisse la ligne éditoriale évoluer, s’enrichir, devenir de plus en plus singulière. Quand on s’autorise à sortir de son propre cadre.
Quant à mon message, je pourrais le résumer dans mon mantra : carpe diem. Profite de la vie !
Raconte-nous un peu ton parcours professionnel jusqu’ici
Toute petite déjà, je voulais devenir écrivaine. C’est pour ça que j’ai fait des études scientifiques ah ah ah ! Eh oui, une école d’ingénieurs en horticulture plus tard, j’aurais pu ne jamais prendre la plume. Sauf que la vie a mis sur mon chemin un patron qui m’a embauchée en tant que journaliste dans la presse pro. Je suis restée salariée pendant 15 ans, journaliste puis commerciale, chargée d’études, chargée de communication dans une multinationale agricole. Je ne me suis jamais épanouie. Après la naissance de mon fils, j’ai senti que ma créativité avait besoin d’espace et en un week-end, j’ai décidé de partir et créer mon entreprise, en tant qu’écrivain public à ce moment-là.
C’était il y a 7 ans et, depuis, je n’ai cessé d’utiliser tout ce que j’avais appris avant (écrire, la marketing, la vente, la compta) ET d’apprendre de nouvelles choses. J’ai appris à bloguer en bloguant, en bidouillant et en me formant au référencement naturel. J’ai appris à utiliser les réseaux sociaux en testant et en m’amusant. Je me suis fait accompagnée à plusieurs reprises pour révéler mon identité, ma singularité. Chaque année, j’investis en moi. J’ai également travaillé avec des photographes, des webdesigners, des développeurs, des coachs. En fait, je crois que mon outil phare, c’est ma curiosité insatiable ! Et ma capacité à utiliser ce que j’apprends en expérimentant dans mon business.
Comment as-tu décidé d’ouvrir un blog
En fait, c’était évident pour moi. C’est d’ailleurs la première chose que j’ai faite lorsque j’ai décidé de changer de vie professionnelle (à ce moment-là, je ne me doutais pas que c’est toute ma vie qui allait changer !). J’ai immédiatement ouvert un blog sur la plateforme Blogger et j’ai commencé à écrire, à raconter ma vie, presque tous les jours, alors que mon entreprise n’était pas encore née.
J’avais un besoin « tripal » de poser les mots et de partager, même si je pensais que personne ne me lisait à part ma mère (et encore ah ah !). Pourtant, à l’époque, les blogs entrepreneuriaux n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui et j’ai rapidement eu quelques commentaires.
Depuis, je ne me suis jamais arrêtée et je ne peux pas imaginer ma vie sans blog, sans lieu d’expression. Bon, j’ai vite compris aussi qu’il me fallait un lieu à mon image où je sois chez moi :).
Comment s’est fait le lien entre blogging et activité pro pour toi ?
Vu mon métier (écrivain public, puis rédactrice-correctrice, puis consultante en communication puis « mon métier n’existe pas, disons sorcière épistolière qui lit entre les lignes »), mon blog c’est à la fois un outil marketing, un lieu d’expression artistique et mon book ! Il fait tout le boulot à ma place, le bougre :D.
Cela peut sembler pompeux, mais mon blog, c’est une partie de moi. Comme mes livres, d’ailleurs. Une partie de moi qui part chez les lecteurs, qu’ils soient devant du papier ou face à un écran.
Parlons argent, je dis dans un de mes articles qu’on n’est pas payé pour bloguer mais pour quelque chose qu’on vend notamment grâce à son blog. Alors toi, que vends-tu et à qui ?
Clairement, mon blog n’est pas monétisé et, tout aussi clairement, il ne le sera jamais. Ça n’aurait aucun sens ! En fait, c’est mon directeur commercial. Grâce à lui (et à moi qui écris dessus et qui l’aime d’amour), je peux vendre mes prestations.
Qu’est-ce que je vends ? Des ateliers d’écriture en ligne, de l’accompagnement en identité de marque, par écrit ou en face à face, mes livres et même du tirage de carte !
A qui ? A toutes celles et ceux qui sentent que je peux leur apporter quelque chose. L’intuition est au cœur de tout mon business. La mienne comme celle de mes client.es. Je n’aime pas « perdre » mon énergie et mon temps à essayer de « convaincre » qui que ce soit. C’est ça que je trouve génial avec un blog riche, c’est que la lecture permet de sentir si on est face à la bonne personne pour soi, ou pas. Tu ne peux pas savoir le nombre de client.es qui m’ont dit : « je ne sais pas ce qu’on va faire ensemble, mais je sens que tu peux m’aider » !!
Il y a une ressource dont tu me parais riche, c’est le temps : quelle est ta formule magique pour avoir du temps pour toi tout en travaillant assez pour « gagner ta vie » ? (J’aime pas cette expression mais je n’en ai pas trouvé d’autre là tout de suite ^^)
Ah ah ! J’ai beau être une sorcière (gentille, en général hi hi), ma baguette magique ne fonctionne pas. Je préfère proposer de créer des potions sur-mesure 😉
Ah, le temps, le temps, le temps. THE question, n’est-il pas ? Je me suis énormément ennuyée dans ma vie, notamment quand j’étais salariée (j’ai coutume de dire que sur 15 ans de salariat, je n’ai connu que 6 mois sans ennui…). Du coup, quand je suis passée de l’autre côté de la force, j’ai décidé (oui, oui, je suis persuadée que ça se décide) que le temps serait mon allié. Que jamais je ne le subirais ou le laisserais s’enfuir loin de moi.
Au début, ça n’a pas fonctionné, je courais, je bossais trop et j’avais un bébé et un loustic très actif ! J’ai suivi un coaching de la divine Diane Ballonad-Rolland, de Zen & organisée et j’ai revu mon rapport au temps.
Concrètement, j’ai commencé par poser par écrit MES besoins (pas ceux des autres, quand bien même seraient-ils la prunelle de mes yeux, si tu vois ce que je veux dire), à savoir : beaucoup de solitude, être dans le moment présent, improviser, avoir un agenda clairsemé, assumer d’aimer l’inattendu, oublier les horaires types du salariat, être bordélique, avoir mille idées à la minute et une curiosité sans limites.
Ensuite, j’ai mis en place des choses pour que ça ne reste pas un vœu pieux : j’ai pris une place en co-working, mis mes enfants en nounou/périscolaire/cantine sans culpabiliser le moins du monde, expliqué à mon gentil mari que « non, je ne peux pas m’occuper de tout vu que je reste à la maison, d’ailleurs regarde, salut je file au bureau, bisous, je t’aime », etc.
Enfin, le plus important, j’ai réfléchi à ce qui était essentiel pour moi : comment faire en sorte que mon métier me passionne ET me permette de gagner de l’argent. Mon objectif annuel : gagner exactement la somme qui couvre tous mes besoins + mes investissements pros (formations, gestion du blog, évolution d’identité, livres, etc) + une partie de mes envies perso (voyages, livres, bonne bouffe)(oui, je sais il y a 2 fois livres)(une partie car je veux garder l’envie, l’envie d’avoir… euh pardon hi hi)(j’adore les parenthèses). À partir de là, j’ai peu à peu valorisé mes différentes prestations à un tarif qui est juste pour moi. Du coup, aujourd’hui, je n’ai pas de pression financière puisque je suis à l’aise de ce côté-là et cela me permet d’être plus audacieuse dans mes choix d’entrepreneure. Et plus je suis audacieuse, plus j’ai de rentrées financières « facilement ». Facilement signifiant « en travaillant avec bonheur, énergie et persévérance » et non pas en attendant que ça vienne.
Après quelques années de ce régime, j’ai atteint ma vitesse de croisière et, c’est vrai, le temps est mon ami. Je m’occupe beaucoup de mes enfants, je prends pas mal de vacances, je bosse peu le vendredi… Mais il faut dire aussi que je suis quelqu’un qui travaille vite et bien, qui n’est pas perfectionniste (dans ce domaine en tout cas)(suivez mon regard) et qui crée en permanence.
J’ai aussi appris à apprécier les temps de glandouille, de procrastination, car ensuite je suis d’une créativité et d’une efficacité de ouf ! En fait, je suis une vraie paresseuse. Comme j’ai hâte d’aller mater une série, je me dépêche de faire mes trucs et de les diffuser AH AH AH. Par exemple, cette interview, je vais te l’envoyer sans la relire. Chiche que tu la publies en la relisant une seule fois ??
Pour résumer : je ne gère pas mon temps, je ne jongle pas non plus avec. Je vis ce que j’ai à vivre en acceptant le présent, sans me lamenter sur le passé et en évitant de prévoir trop le futur. Bon ça c’est mon idéal, évidemment, je n’y suis pas toujours, mais j’y travaille ! Ah, je sais en fait : ma potion magique, si elle existe, c’est de savoir que tout le temps que je prends pour « moi » est aussi pour mon entreprise car tout ce que je gagne en repos, créativité, enthousiasme me rapporte plus que de la prospection commerciale (beurk), de la gestion de client pénible qui négocie les tarifs (rebeurk) ou relire pour la millième fois mon projet d’article alors que je sais très bien que tout le monde se contrebalance qu’il reste une coquille.
Quels sont, pour toi, les avantages et les difficultés ou inconvénients de ton travail ?
Mon blog et mon job font partie intégrante de mon épanouissement, de mon accomplissement, même. Morgane sans mots, ce n’est pas vraiment Morgane !
Pour moi, ce qui est le plus compliqué à gérer, c’est la technique. Mon ancien blog disparaissait régulièrement (4 fois en 2 ans), j’ai été hackée à plusieurs reprises, je ne savais pas comment installer une boutique. Bref, ça me gonflait, me soulait, me rendait dingue. Puis j’ai rencontré ma fée « technicienne » et je lui délègue entièrement cette partie-là de mon blog. C’est pour ça que je crois profondément que ton métier est ESSENTIEL pour les personnes qui, comme moi, se débrouillent mais veulent consacrer leur énergie à créer et pas à gérer ou réparer.
Toutes les difficultés et doutes que je traverse, je les surmonte grâce à mon réseau de partenaires et à mes amies de mastermind (nous sommes un groupe d’entrepreneures qui nous soutenons dans tous les sens du terme). En en parlant, déjà et en me faisant aider si besoin. Je ne m’obstine pas sur un truc que je n’arrive pas à résoudre seule.
Sinon, tout le reste, je kiffe : écrire, choisir la photo, la vidéo, mettre en page et éditer mes articles, partager sur mes réseaux (par choix, je me concentre sur mon profit Facebook et Instagram), créer et envoyer mes newsletters, répondre aux interviews ah ah, me relire un peu plus tard directement sur le blog pour corriger les fautes, changer régulièrement l’accueil de mon blog… Ce que je n’aimais pas, je l’ai éliminé peu à peu.
D’après toi quelles sont les qualités dont on doit faire preuve pour tenir un blog professionnel ?
Les 3 P : plaisir, persévérance, patience. Dans cet ordre.
Plaisir : essentiel. Sans plaisir, je ne connais personne capable de courir un marathon. Et tenir un blog (quel qu’il soit, personnellement je ne me demande jamais si c’est pro, ou perso, ou les deux, ou rien du tout, c’est « juste » un blog) c’est du sport !!! Même si on a un certain talent « naturel », il faut se former, s’entraîner régulièrement, passer par des périodes d’àquoibon, supporter l’indifférence (tellement plus compliqué que gérer un troll qui vient nous faire ch… suer). Et pour faire tout ça, ben le seul moteur valable, c’est le plaisir qu’on y prend.
Créer dans la souffrance, ça va 5 minutes. Si on ne sait pas si on va aimer, ben on teste, on se fait accompagner. Si on n’aime pas écrire, on fait des vidéos, des podcasts, des photos ou on travaille avec une rédactrice, y a vraiment pas de honte à ça au contraire. Mais toujours, toujours bloguer par plaisir. Pour soi et aussi parce que ça sent à la lecture !
Persévérance : pour apprendre à marcher, ben… faut marcher. Pour monter tout en haut de l’Everest, ben… faut se préparer, commencer par monter 500m puis 1500 puis 3000, etc. Idem pour le blog : un blog, ce n’est pas UN article génial. C’est 1, puis 10, puis 150 puis 400 articles, certains géniaux, d’autres moins, et alors. Persévérer, c’est chaque jour avoir l’énergie d’y aller et d’apprendre en faisant. Mais ce n’est pas de l’obstination. C’est aussi savoir évoluer, arrêter des choses, en essayer de nouvelles.
Patience : je suis toujours étonnée d’écouter des blogueurs en herbe me dire : « je ne comprends pas, mon premier article, personne l’a lu ». Euh, oui… Sauf cas exceptionnel, tout le monde commence petit. Et petit à petit, on devient moins petit :). L’impatience a, j’ai l’impression, envahit le monde. C’est dommage et ça rejoint une vision du temps que l’on pourrait maîtriser. Mais c’est faux. Tout comme on ne peut forcer personne à nous lire, à nous suivre, à nous aimer. Comme dans la nature, un blog a besoin d’être semé, soigné, nourrit avant de pousser et de donner des fruits.
Quelles sont tes sources d’inspiration, les gens que tu suis régulièrement ?
Etant une grande curieuse, j’aime faire des découvertes et butiner. Tout est pour moi source d’inspiration depuis mon quotidien avec mes enfants jusqu’aux expos culturelles, en passant par les livres, les films, les docus, séries…
Mais je citerais la newsletter merveilleuse de mon amie Anouk, de Talented Girls. La newsletter déjantée et géniale de mon amie Laure, des Aventurières. La newsletter médiumnique de mon amie Fabienne, de Je deviens medium. J’ai une grande fidélité niveau newsletters (et beaucoup d’amies) !
As-tu des outils à conseiller ou des astuces pratiques pour les blogueuses et les webentrepreneures
Des carnets, des feutres, un appareil photo, une tablette de chocolat, des copines pour rigoler. Je les utilise tous les jours, ils ne me font jamais défaut ! Et une bonne connexion internet pour tout le reste :).
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux femmes qui aimeraient se lancer dans l’entreprenariat en ligne ?
Je n’aime pas trop donner de conseil à part d’expérimenter tout ce qui nous fait envie, de manière général et surtout dans l’entrepreneuriat ! Les conseils des autres, c’est bien mignon, mais c’est quand on vit le truc qu’on comprend/apprend le mieux les choses.
Quels sont tes projets pour les semaines à venir ?
Je suis en train de créer plusieurs ateliers d’écriture en ligne, notamment pour écrire un livre ou travailler son identité de marque. Je lance également en janvier un atelier sur 1 an, avec un message par semaine pour prendre la plume et se faire plaisir.
Je continue à promouvoir mes différents livres et à en écrire de nouveaux !
Voilà, mais en fait pour suivre mon actualité souvent débordante, le mieux c’est de s’abonner à ma newsletter. Fréquence d’envoi : quand je le sens, mais pas trop souvent 😉
Merci Cécile, je m’aperçois que je suis incroyablement bavarde à l’écrit !
Merci Morgane pour cette interview hautement inspirante. Je n’ai pas réussi à ne la relire qu’une fois (déjà parce que j’étais trop pressée de lire les réponses pour attendre le moment de la mise en page et que je ne peux pas mettre en page sans relire, ha ha) et je conseille à tout le monde de la relire plusieurs fois parce qu’elle est super riche !
Tu peux retrouver Morgane sur :
- son site Canard à l’orange
- sa page Facebook
- son compte Instagram
Mais aussi dans ses livres :
- Âmes fortes et coeurs sensibles – Dans la peau de deux entrepreneures
- L’entreprise de l’invisible – Quand le quantique s’invite dans le business
Pour d’autres portraits de blogueuses entrepreneures, découvre également :
Claire dit
Vraiment très chouette cette interview, très inspirateurs rafraîchissante
Le Rire des Anges dit
Merci pour ce partage! Ça me donne envie de la rencontrer, ça me donne envie de continuer et de persévérer!
coralie dit
Merci pour cette découverte.
De précieux conseils en tête.
Claire dit
J’ai beaucoup aimé cette interview, très agréable à lire! La question sur les qualités m’a particulièrement touchée, me considérant comme une blogueuse en herbe 🙂
Cécile dit
@Claire : Merci !
@Valérie : Motivation ++ :p
@Coralie : Avec plaisir !
@Claire : Ravie que ça te soit utile 🙂
Marie dit
Merci à toutes les deux pour cette interview ! Je découvre Morgane pour la première fois et son discours m’a touché. Je développe mon nouveau blog et j’écris aussi plus mes articles en fonction de mon inspiration qu’en suivant une ligne éditoriale… Je suis contente de savoir qu’en suivant son propre style, un blog puisse quand même trouver son lectorat.
Appellation Maman dit
J’adore! Merci pour cet interview. Quelle fraîcheur et quelle énergie. Tout ce dont j’avais besoin ce matin 🙂 Merci beaucoup
Virginie Loÿ dit
Très motivant, cette interview…!
J’en ressors que ce qui apporte l’équilibre c’est de suivre sa voix intérieure… cette mission qui peut sembler à la fois folle, décalée, et pourtant impérieuse. De donner le meilleur de ce qu’on a et d’avoir confiance.
En plus, sereine et paresseuse… … Yes! On a qu’une vie!
Merci d’avoir partagé ces conseils 🙂
Morgane dit
Merci pour tous vos commentaires les filles ! Touchée Morgane
Cécile dit
Merci les filles pour vos commentaires ! (je suis en retard dans les réponses aux commentaires alors je fais une réponse collective !)