Gagner de l’argent avec un blog, une chaîne YouTube ou un compte de réseau social, tu en as déjà entendu parler. Peut-être même que tu en as secrètement rêvé (allez avoue, ce serait chouette d’être payée pour parler de ce que tu aimes sur internet non ?). Pourtant, tu ne sais pas forcément si c’est vraiment possible, comment faire et sur quoi tout ça repose.
Tu sais bien qu’on peut parfois obtenir des cadeaux auprès des marques en échange d’un contenu… Mais de là à gagner sa vie, il y a un grand pas. A moins d’être une influenceuse de compétition qui compte ses followers par tranches de 100K et maîtrise l’art de poser naturellement en toute situation (et si on voit l’étiquette de la marque c’est mieux), difficile de gagner de l’argent comme ça. Et puis même les grandes influenceuses mode qui s’habillent de beaux « cadeaux », à un moment il faut bien qu’elles mangent non ? (Si je t’assure, c’est pour ça qu’on a créé le #Instafood)
Alors, pour t’aider à mieux cerner ces histoires d’argent, de blogging / marketing et d’influence (mais aussi pour que ma mère puisse expliquer plus facilement à ses copines comment je gagne ma vie sur internet), voici un tour d’horizon de comment tes contenus en ligne peuvent contribuer à gagner de l’argent. Histoire de faire un peu de ménage dans ce qu’on entend notamment par « blogueuse pro », vu que je t’ai déjà dit que ça ne voulait rien dire pour moi.
Je te conseille aussi la découverte des 8 erreurs que j’ai faite en me lançant en ligne (celles qui m’ont fait perdre du temps avant de vraiment gagner ma vie en ligne)
La publicité
Un des premiers moyens auquel on pense pour monétiser un site c’est évidemment la pub. Un blog c’est un espace d’expression libre (à peu près) qui attire des lecteurs (si on fait les choses correctement). Idem (en un peu moins libre) pour une chaîne YouTube.
Tes lecteurs sont aussi des clients potentiels pour toutes sortes de marques. Certaines d’entre elles peuvent donc être intéressées par un peu d’espace sous des yeux captivés par tes talents de blogueuse ou de YouTubeuse. On ne réinvente pas la roue : les 1ères publicités dans la presse datent du 17ème siècle et c’est un système bien rodé pour les journaux depuis près de 2 siècles.
Sur un blog, la pub passe généralement par des bannières plus ou moins intrusives (parfois c’est un « habillage » complet en fond du site), que tu choisis plus ou moins selon la manière dont tu vas gérer ça. Elle est rémunérée soit au nombre de vues, soit au nombre de clics ou soit en fonction de l’inscription de ton lecteur à un site (on appelle ça un lead), voire d’une action (acheter quelque chose généralement).
Plus tu as de visiteurs, plus tu as de chance d’avoir des vues/clics/leads et donc de gagner de l’argent. Pour te donner une petite idée, sur mon autre blog j’ai quelques bannières de pub Adsense payées au clic et je touche autour de 1,40 euros pour 1 000 sessions.
Avantages :
- Une fois en place, ça travaille tout seul tant qu’on a du trafic. Il suffit de continuer à produire et partager ses contenus pour faire venir du monde et vérifier de temps en temps ses résultats pour optimiser l’insertion des encarts au mieux.
- On n’est pas obligé d’avoir un thème de blogging « monétisable » puisque les pubs peuvent être sur des sujets différents que celui sur lequel on blog (Adsense par exemple affiche beaucoup ses pubs selon l’historique de navigation de l’internaute). Après ça marche quand même mieux si on écrit sur des sujets appelant à la publicité.
Inconvénients :
- Ça demande beaucoup de trafic pour être rentable (surtout avec les bloqueurs de publicité),
- Ça peut faire ramer un site et c’est rarement très joli,
- On ne maîtrise pas forcément ce qui s’affiche, à moins de passer un partenariat direct avec une marque (pas simple à trouver et à négocier quand on n’est pas experte dans ce domaine ).
Ce que l’on vend : Sa visibilité via un espace publicitaire
A qui : Des annonceurs (souvent via une régie publicitaire)
C’est une solution pour qui : Les sites à fort trafic
Les questions à se poser : Est-ce que je suis prête à bousculer un peu le design de mon blog ? Est-ce que cela ne va pas trop gêner mes lecteurs (pire : les faire fuir) ? Est-ce que je veux choisir les annonceurs qui seront sur mon blog ?
Pour en savoir plus, tu peux lire mon article sur monétiser son blog avec la publicité.
L’affiliation
Ça peut ressembler à de la pub mais ce n’est pas de la pub, il s’agit de l’affiliation. L’affiliation consiste à parler d’un produit à tes visiteurs en faisant un lien vers une boutique qui vend ce produit. Si quelqu’un fait un achat dans la boutique en question en passant par ton lien, tu touches une commission sur la vente. Pour l’acheteur ce n’est pas plus cher.
L’affiliation sur le web a vu le jour en 1996 aux Etats-Unis avec le programme d’Amazon, à l’époque grande librairie en ligne, qui proposait une commission à d’autres sites pour faire la promotion de ses livres.
Il existe 2 grands types d’affiliation :
- L’affiliation sur des produits physiques (livres, mode, produits de beauté, jouets, hi-tech, etc.) où les commissions sont en général autour de 5 à 10% (parfois jusque 20%).
Donc pour le peu que tu recommandes un livre à 15 euros, tu toucheras 75 cts à chaque vente, si tu n’as pas énormément de trafic, tu n’as plus qu’à espérer que ton lecteur achète aussi une télé dans la même boutique avant de passer à la caisse… - L’affiliation sur des produits dématérialisés (formations en ligne, ebook, services et outils en lignes comme des plugins etc.) où les commissions sont généralement entre 30 et 50% (les coûts de production étant moindre).
Là encore, tu toucheras peu sur de petits produits mais pour 15 euros de vente c’est tout de même 4,5 euros dans ta cagnotte… il y a du progrès !
Tu vois rapidement qu’il vaut mieux promouvoir des produits dématérialisés que des produits physiques.
On peut faire la promotion de ces produits en tant qu’affilié via une bannière (vu de l’extérieur cela ressemble à de la publicité), un article qui cite le produit, une newsletter, un partage sur les réseaux sociaux, ou même en vente directement sur ton site… Tout dépend de ce qui est autorisé ou non par la marque et de ce que tu as envie de faire.
Avantages :
- L’affiliation ne nécessite pas d’avoir une grosse communauté ou un fort trafic, mais plutôt une bonne influence (même si statistiquement, plus on a de visites, plus on a de chance de générer des ventes).
- C’est l’occasion de parler de produits qui te plaisent vraiment et que tu as envie de partager, qui peuvent aider ta communauté… tout en étant rémunérée.
Inconvénients :
- Tous les produits qu’on aime ne sont pas disponibles à l’affiliation et quand ils le sont, les boutiques passent généralement par des plateformes qui attendent que ton compte atteigne une certaine somme pour te rémunérer… Ca peut être très long, surtout si tu es sur 3 ou 4 plateformes différentes.
- A moins de vendre beaucoup, beaucoup (beaucoup), ça ne peut être rentable qu’avec des produits assez chers. Il vaut donc mieux avoir une thématique qui permet de mettre en avant des produits de ce genre.
Ce que l’on vend : Son influence auprès de son lectorat
A qui : Des boutiques en ligne (ou autres « vendeurs »)
C’est une solution pour qui : Les blogs et comptes de réseaux sociaux qui ont une certaine influence, une communauté prête à écouter leurs conseils et des produits assez chers autour de leur thématique
Les questions à se poser : Est-ce qu’il y a des choses à vendre dans la thématique que j’aborde ? Ai-je suffisamment d’influence pour que ma communauté ait envie d’acheter ce que je lui recommande ? Est-ce que je saurais rester intègre ? (importante celle-ci)
Pour en savoir plus, tu peux lire mon article sur gagner de l’argent avec l’affiliation.
Les contenus sponsorisés
Les contenus sponso c’est un peu l’équivalent de la « publi-information » dans la presse papier : une pub déguisée en article (c’est d’ailleurs pour cela qu’il faut l’indiquer en clair, légalement). Là encore, la marque veut un peu d’espace sur ton blog ou ton compte de réseau social. On est donc payé pour rédiger un contenu qui n’est pas tout à fait libre. Selon les contrats, les contraintes peuvent être plus ou moins lourdes mais dans tous les cas, il y a un travail à fournir et on n’est pas là pour dire du mal de celui qui paie (même si on n’est pas obligé d’en dire du bien).
Les marques ou annonceurs font appel aux contenus sponsorisés pour 2 raisons :
- Etre vues par des clients potentiels, comme pour n’importe quelle publicité, mais de manière plus convaincante et efficace via la « plume » d’un influenceur : article de blog, vidéo YouTube, photo Instagram, Tweet, placement de produit… tout peut être sponsorisé pour être vu
- Gagner des liens entrants pour booster leur référencement (dans ce cas elles demandent des liens en « dofollow » et c’est très mal vu par Google, mais ce n’est pas illégal)
Si tu ne comprends pas ces termes barbares de SEO, je t’invite à consulter mon lexique du référencement ;).
Dans un cas comme dans l’autre, plus tu auras de trafic et d’influence, plus tu pourras demander cher pour faire un contenu sponsorisé.
Certaines marques vont te contacter directement, d’autres passent par des agences qui s’occupent de gérer ça pour elles. Si tu veux augmenter tes chances d’avoir des propositions d’articles sponsorisés, tu peux t’inscrire sur une plateforme de mise en relation marques-influenceurs. Par exemple : Getfluence, Reech, Seeding Up (pour ne citer que celles sur lesquelles je suis inscrite).
Avantages :
- Les sommes d’argent sont plus conséquentes, surtout si tu as de l’influence
- C’est un contenu qui va s’insérer harmonieusement dans ton blog (vlog, profil de réseau social… selon où tu le publies)
- Si tu sélectionnes bien tes contrats et que tu rédiges tes articles intelligemment, tu pourras apporter quelque chose d’utile à tes lecteurs.
Inconvénients :
- Il faut veiller à ne pas vendre son âme au diable et écrire des choses qui sortent complètement de sa ligne éditoriale
- C’est un vrai travail avec des contraintes définies par l’annonceur et une relecture obligatoire de sa part
- Les revenus ne sont pas réguliers, on ne trouve pas forcément de contenus sponso toutes les semaines et il faut savoir négocier…
Ce que l’on vend : Son influence et/ou sa visibilité
A qui : Des annonceurs (directement ou par des régies ou agences)
C’est une solution pour qui : Les personnes qui ont une certaines influence et une bonne visibilité (sur les réseaux sociaux et/ou en terme de référencement selon l’objectif de la marque)
Les questions à se poser : Est-ce que je vais réussir à garder ma ligne éditoriale et ma communauté en leur proposant des contenus non « naturels » ? Est-ce que je suis capable d’écrire avec des contraintes éditoriales ?
Pour tout savoir sur les articles sponsorisés, lis mon article sur les contenus sponso
La vente de ses propres produits ou services
C’est bien souvent ce que fait le blogueur professionnel, celui qui gagne sa vie de son blog… on est loin de la monétisation d’un blog à laquelle on pense toutes en 1er lieu. Il ne s’agit pas de gagner de l’argent avec un blog mais de mettre son blog au service de son entreprise.
Parfois, on est déjà entrepreneur, ou bien on a une chouette idée d’entreprise, et on utilise le blog ou les réseaux sociaux comme support de sa communication (même les grosses entreprises font ça, ce serait dommage de s’en priver quand on est une TPE ou un « solopreneur »).
C’est le blog de maman adossé à une boutique de puériculture, le blog beauté qui pousse une boutique de cosmétiques bio, le blog de webmarketing qui met en avant les services d’une agence web.
Mais parfois c’est la démarche inverse qui se fait… On a envie de parler d’un thème qui nous touche (voire nous passionne), on ouvre un blog et sur le chemin, on apprend encore plus de choses, on fait des rencontres, on se passionne encore plus et on se rend compte de tout ce qu’on pourrait apporter si on en avait le temps.
Sauf que, même si on n’est pas entrepreneure dans l’âme, même si on n’est pas là pour « se faire de l’argent », il faut bien manger (#Instafood tout ça) et donc trouver un moyen de gagner suffisamment d’argent en offrant nos services et/ou produits pour compenser le temps que l’on passait auparavant à travailler… Et on en arrive naturellement à la vente : de formations en ligne, d’ebooks, de podcasts, de contenus premium, d’accès à des groupes d’échanges et de motivation (mastermind et autres), de webinaires, d’interventions dans des conférences etc. On appelle ça être infopreneurs (vendeurs d’information finalement).
Avantages :
- C’est certainement le moyen le plus efficace de « gagner de l’argent avec ses contenus »
- Plus qu’une monétisation, c’est généralement l’occasion d’aligner toutes les facettes de notre vie : apporter quelque chose aux autres sur un thème qui compte pour nous, tout en gagnant sa vie. Si on fait ça bien et pas que pour l’argent (très mauvaise raison ça)
- On ne dépend pas d’une régie publicitaire, d’une plateforme, d’un partenaire. Si on vend c’est pour nous.
Inconvénients :
- Il faut devenir entrepreneur, produire quelque chose et pas juste relayer les produits des autres. C’est du boulot, un état d’esprit et des compétences à acquérir si on veut que ça marche
- Pour les blogueuses : toutes les thématiques ne peuvent pas donner naissance à des produits hautement monétisables.
- Pour les entrepeneures qui veulent lancer un blog : certains domaines d’activité semblent plus difficiles à illustrer à travers un blog (mais en connaissant bien ses clients, on peut trouver !) et bloguer demande du temps.
Ce que l’on vend : Ses compétences sous forme de produits ou de services
A qui : Certains des lecteurs du blog, directement.
C’est une solution pour qui : Les entrepreneurs qui ont déjà quelque chose à vendre (et vont attirer des clients avec leur blog) et les blogueuses.eurs qui ont des choses, suffisamment utiles/attendues pour être monétisables, à apporter aux autres.
Les bonnes questions à se poser :
Si je suis entrepreneure : quelle(s) thématique(s) pourrai(en)t intéresser mes prospects et les amener en douceur vers mes produits ?
Si je suis blogueuse : qu’est-ce que je sais faire, que j’aime faire et dont mes lecteurs ont suffisamment besoin pour être prêts à payer ? Suis-je prête à me confronter directement à la vente et à l’entrepreneuriat, à devenir « une marque » en quelque sorte ?
Pour en savoir plus, lis mon article qui explique ce qu’il faut pour lancer sa formation en ligne.
La présence en ligne comme vitrine de ses compétences
C’est assez proche de la vente de produits et services, puisqu’il s’agit là encore de vendre quelque chose que l’on fait, directement à un client. Sauf que c’est plus subtil que de proposer des soldes à ses abonnés ou de lancer une formation en lien avec son blog puisqu’on ne vend rien directement.
Pourtant le blog ou les comptes de réseaux sociaux, en mettant en scène certaines compétences, apportent indirectement des clients. C’est l’influenceuse lifestyle qui se fait remarquer par des entreprises pour ses jolies photos, la blogueuse famille dont le style rédactionnel est convoité par des marques s’adressant aux parents, la blogueuse voyage qui devient pigiste pour un magazine…
Faire un blog, une chaîne YouTube ou tenir un compte Instagram c’est mettre en oeuvre un sacré paquet de compétences dont certaines peuvent se monnayer en tant que freelance : rédaction web, community management, référencement, webdesign, photographie, développement web. La présence en ligne est alors un joli « plus » sur un CV ou un portfolio.
Avantages :
- Là aussi on vend pour soi, c’est donc plus rentable.
- C’est valorisant d’être reconnu pour ses compétences !
Inconvénients :
- Si on attend d’être repéré ça peut être long, il va falloir travailler pour se faire remarquer et trouver aussi d’autres moyens d’avoir des clients si on veut en vivre à 100% dès le départ.
Ce que l’on vend : Ses compétences
A qui : Des entreprises (du micro-entrepreneur à la multinationale)
C’est une solution pour qui : Certains freelances
Les bonnes questions à se poser : Est-ce que j’ai des compétences qui peuvent intéresser des entreprises ? Est-ce que je suis prête à montrer mes contenus dans mon portfolio ?
Voilà les 5 grandes façons d’être une « créatrice de contenus » professionnelle. Elles-mêmes recouvrant une belle variété de possibilités, le quotidien de 2 créatrices de contenus pro peut être diamétralement opposé. Si tu veux gagner de l’argent avec ta présence en ligne, à toi de choisir quelle manière te semble le mieux te correspondre.
Un conseil toutefois : ça peut être bien de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, surtout quand on dépend des marques et annonceurs pour avoir des rentrées d’argent (pub, affiliation et sponso).
Enfin, si tu ne veux rien vendre mais voir ton travail (ré)compensé financièrement, tu peux aussi simplement faire appel aux dons (Avec des sites comme Tipeee par exemple).
Dans tous les cas, il y a des règles juridiques et comptables à respecter quand on gagne de l’argent en ligne : retrouve-les ici.
Mais toi, dis-moi, comment monétises-tu tes contenus ou comment envisages-tu de le faire ?
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Olivia dit
Alors le blog vit que des partenariats produits ou voyage et des affiliations.
La seule visible constamment est celle de Marina car elle me tient a cœur cette copine mais sinon en constant cela ne m’intéresse pas vraiment.
Il y a aussi dans les newsletter où je glisse un lien affilié, tu en as pas parlé mais peut être dans un autre article ^^
bisous
Cécile dit
Merci pour ton témoignage Olivia. Je l’ai évoqué rapidement, l’affiliation peut se glisser partout. J’en reparlerai en effet dans d’autres articles « dédiés » à chaque modèle. Là c’est plus pour comparer.
Filo dit
merci pour ce billet très clair (ce qui se conçoit bien s’énonce clairement etc…) (c’est assez rare pour être souligné) et qui m’ouvre les yeux; je pense être de la génération de votre maman, ceux qui sont nés avant internet et je reste une cyberquiche malgré mes efforts -héroïques-. Néanmoins ça ‘m’ouvre des pistes de réflexion au sujet de certaines choses que je fais gratuitement pour dépanner les copines et qui pourraient ma foi être monnayables…
vassilia dit
Merci Cécile, j’avais bien besoin de lire ton article ! Pour le moment je n’ai jamais cherché à gagner de l’argent avec mon blog, je trouvais que les produits que j’avais en test était suffisant, mais bon ça peut changer… Je crois que je vais tenter de m’affilier, pour une première fois, juste pour voir, c’est ce qui me semble le moins détériorer mon blog et le plus en accord avec mes valeurs, car finalement je ne changerais pas mes liens, mais simplement, ils pourront peut-être me rapporter quelques centimes lol !
Merci pour ton article !
Cécile dit
@Filo : J’aime bien le concept de « cyberquiche » 😉 Je suis ravie de vous ouvrir des pistes de réflexion, en effet parfois on se sous-vend (voire on ne se vend pas du tout). Avec les copines c’est normal, mais si les copines ont besoin alors il y a peut-être un « marché » 🙂
@Vassilia : Oui l’affiliation, quand on le fait avec morale et éthique, est vraiment sympa. Tu peux toujours faire des liens vers des boutiques que tu apprécies et qui ont un programme d’affil’ (le plus dur c’est de les trouver mais si tu as besoin, demande moi 😉 )
Emmanuel Delmas dit
Bonjour,
Je blogue depuis début 2005, un dinosaure donc. Sur le vin.
Ca reste une niche. Depuis 1 an j’ai décidé d’écrire des magazines en PDF. Je les vends entre 4,50 et 5,90€.
Relais sur les réseaux sociaux et ma newsletter. Le souci étant que je n’ai jamais cherché à attirer les inscriptions sur la newsletter, ça se faisait tout seul, avec un lien sur ma barre verticale. De sorte qu’après 12 ans je n’avais que 1 500 abonnés. Il y a 3 ans je me sis lancé dans la pop up d’inscription en échange d’un magazine, et désormais j’en suis à 6 300. C’est peu mais c’est une petite communauté.
Je m’amuse à envoyer des newsletters de temps en temps, à relayer un peu, et à promouvoir mes magazines. Ils sont 8 anciens (2011) mais je ne les relaie pas, et depuis 2018, 4 nouveaux, très pédagogiques. J’en veux un peu, et je me dis qu’avec le temps et un peu de travail ça peut parvenir à 1 ou 2 ventes quotidiennes.
La seule façon pour moi de gagner un peu de sous, car je refuse toute forme d’affiliation, ou autres demandes de pub. Car ne l’oubliez pas, en acceptant une pub sur votre blog, vous faites aussi appel à votre droit à l’image, et ça, ça se paie.
Quand pour les Foires aux Vins, Carrefour par l’entregent d’une régie publicitaire me demande d’habiller tout mon blog sous leurs couleurs, je tue mon image, pendant 1 mois, et surtout pendant toutes les années à venir.
Ce n’est pas le cas pour d’autres blogueurs non pro du vin qui peuvent accepter contre quelque 200 ou 300€ pour le mois des Foires aux Vins, quand moi je vais réclamer plutôt entre 50 000 et 150 000€. Du coup, naturellement elles refusent…,-)
C’est d’une logique implacable. Mon image est vitale.
Mais il en va aussi de même pour tous les blogueurs, votre image en prend un coup, il faut donc la monnayer au prix fort. Après, si il s’agit d’une marque très hait de gamme et valorisante, le tarif sera autrement plus faible, car il y a alors un tout autre intérêt…,-)
Mais cet aspect image/produit est essentiel en terme de crédibilité.
Mais les bannières qui salissent les blogs, pour gagner si peu de sous, et qui pourrissent l’image du blogueur, franchement…oubliez ! Non? ,-)
Cécile dit
Bonjour Emmanuel
Merci pour ton partage d’expérience.
Oui selon ton approche, mettre des bannières va nuire à ton image. Après pour certains blogs ce n’est pas un souci, tout dépend de son positionnement, du public et de son choix de monétisation. Certaines thématiques avec beaucoup de trafic mais peu d’engagement, ou aucun produit à vendre, peuvent rapporter plus avec des bannières qu’autrement… Par contre quand on veut vendre ses propres produits à une petite communauté engagée, il vaut mieux éviter la pub qui n’apporterait que quelques euros /mois.