Ça fait un moment que j’avais envie de te parler blogs d’artistes, entrepreneuriat et financement participatif.
Sauf que j’ai jamais testé en vrai… (Peut-être un jour mes bonhommes bâtons cartonneront sur Patreon qui sait).
Alors, je me suis dit : qui mieux que Maliki pour te parler de ça ?!
Si tu ne connais pas Maliki, elle est auteure de BD et de romans, blogueuse et entrepreneure. Son blog, où elle raconte sa vie (quelque peu arrangée) avec humour, a été le tremplin qui l’a fait connaître. C’est grâce à sa communauté en ligne, qu’elle a pu devenir auteure à plein temps puis passer en auto-édition il y a 3 ans, via les dons de mécènes sur Tipeee et des campagnes Ulule pour la sortie des albums version papier.
Au quotidien, Maliki est aidée par Becky, son épouse, qui joue les couteaux suisse (aplats de couleurs, administratif, réseaux sociaux, organisation des dédicaces etc.) pour permettre à l’auteure de rester concentrée au max sur la création de contenus.
Maliki a accepté de répondre à mes questions à condition qu’elles soient cool (je cite, #nopressure-at-all). J’ai donc bossé mon niveau de coolitude et en retour elle n’a pas été avare dans son partage d’expérience.
Que tu sois artiste ou pas, je te laisse donc profiter de cette chouette interview et découvrir ce qui se cache derrière cette réussite sur le web (Spoiler : beaucoup beaucoup de boulot).
Peux-tu te présenter en quelques lignes pour les gens qui ne connaîtraient pas ?
Je m’appelle Maliki. Je suis un personnage de BD, mais ça ne m’empêche pas d’avoir une vie bien réelle d’auteur BD et roman, tapie quelque part dans un petit écrin de verdure isolé du Morbihan. Et ma vie, c’est justement le sujet principal de mon blog BD (narcissisme bonjour !), que j’ai crée en septembre 2004 sur maliki.com.
J’y publie une histoire hebdomadaire. A force, les gens sont venus, et mon travail a fédéré une grande et belle communauté sur Internet. C’est ce qui m’a mis le pied à l’étrier pour faire ce métier que je n’avais pas vraiment anticipé.
Depuis, j’ai sorti plus de 500 comicstrips sur mon site, une douzaine de BDs à compte d’éditeur ou auto-éditées, ainsi que 3 romans et divers travaux d’illustrations. J’ai fait un passage de quelques années par Ankama, une chouette boîte bourrée de talents où j’ai pu me faire la main sur le jeu-vidéo, l’animation et apprendre de gens super balèzes. Puis j’ai monté ma mini-société pour devenir 100% indépendante et faire uniquement ce qui me plait (ou presque…).
Quasiment un strip chaque semaine sur le site, l’écriture de romans, la sortie des BD en format papier, des contreparties pour les Tippeurs, la promotion, l’animation des réseaux sociaux, un développement à l’international, la gestion de la logistique, les chats et autres coloc’ de tout poil ou plume à nourrir… C’est quoi ton secret et celui de Becky pour réussir à tout gérer ? Vous avez un retourneur de temps, une potion anti-sommeil, un elfe de maison ?
A vrai dire, j’ai fait des nuits blanches pendant des années pour tenir le rythme que je me suis fixé, et à l’époque, j’avais pourtant beaucoup moins de choses à gérer. Mais l’organisation et la rapidité, ça vient avec l’expérience.
Je fonctionne beaucoup dans l’urgence, malgré mes projets sur le long terme. Ce n’est pas une méthode que je conseillerais aux personnes cardiaques, mais chez moi, la pression que je me mets et les deadlines serrées comptent beaucoup. Si je sais que j’ai un dessin à faire en une journée, je vais le faire en une journée, en trouvant des astuces pour aller vite mais pour que ça fonctionne quand même. Si je sais que j’ai trois jours pour le faire, je vais prendre les 3 jours, alors que ce n’est pas nécessaire.
Niveau planning, j’ai toujours l’impression d’être dans une chute perpétuelle, mais miraculeusement, j’arrive aussi à ne jamais tomber. J’essaie d’aller directement à l’essentiel, et d’être tout de suite efficace quand je me mets à bosser. Ça passe souvent par l’isolement. Se mettre dans une bulle, couper les réseaux, les notifications, et bosser pour de vrai, un œil sur le chrono. Il y a un temps et un lieu pour tout. Dernièrement, j’ai même réussi à m’organiser pour prendre mes weekends, qui ont longtemps été des journées comme les autres.
Je pense que c’est important, quand on est indépendant, de s’inscrire dans la timeline réelle : Se lever tôt le matin, aller à la boulangerie et croiser des gens qui vont travailler, s’arrêter à une heure raisonnable, dormir suffisamment, se forcer à garder du temps pour soi. C’est une hygiène de vie que je trouve de plus en plus cruciale quand on travaille chez soi. J’ai aussi tout un tas de rituels qui m’aident à découper la journée et me sécurisent.
Je sais que tu as beaucoup d’idées et de projets en tête ou en cours. Sur quels critères te bases-tu pour choisir à quoi donner la priorité ?
(Et si je scande « Mascotte, Mascotte, Mascotte !» en te soudoyant avec des bonbons passera-t-il en tête de liste ?)
En général, ce sont les projets qui choisissent pour moi. Je donne la priorité au plus pressé.
Le strip de la semaine, c’est une borne immuable qui revient sans arrêt, c’est la priorité numéro une. Pour les autres projets, ça dépend de ce que j’ai promis, si les gens l’attendent beaucoup ou pas ou si j’ai besoin de faire un break. Je suis attentive à ce qui sera le mieux pour la communauté, mais parfois, je craque et je me lance à fond sur un projet plus personnel, même si je sais qu’il aura peu de chances de rencontrer autant de succès. Il peut s’agir d’un roman, d’une BD en one shot.
C’est un genre de marathon que je cours pour moi, une traversée du désert parfois, mais je sais qu’au final, même si c’est plus anecdotique, le projet viendra enrichir l’univers global que je mets en place depuis des années, car toutes mes histoires sont liées. Toujours. Voilà, en gros, j’alterne les projets « sûrs » et les escapades plus innovantes. C’est bon pour ma santé mentale.
(Pour Mascotte, il prend son temps, mais il aura droit à son petit livre un jour aussi !)
Sans vouloir te vexer, tu es un peu un dinosaure du web, comment t’es venu l’idée d’ouvrir un blog et comment as-tu fait pour le faire connaître à l’époque ? Tu as « travaillé » ta visibilité ou ça c’est un peu fait tout seul ?
Par mes écailles, moi, un dinosaure !? … C’est peut-être un peu vrai.
A l’époque*voix éraillée et yeux humides dans le vague*, on n’était vraiment peu nombreux à faire du blog BD. Moi j’ai commencé en me croyant très maline, parce que j’avais toujours aimé dessiner des petites anecdotes, et avec l’arrivée d’Internet, je me suis dit que ça serait cool de pouvoir toucher un public plus large que ma famille et mes amis.
J’ai rapidement découvert que non seulement, d’autres avaient eu la même idée avant moi, mais aussi qu’ils étaient bien meilleurs que moi. Mais j’ai quand même ouvert mon blog, parce que je n’étais pas du tout dans une logique de concurrence. Je ne faisais même pas ça sérieusement. C’était pour m’amuser, progresser, bref, un passe-temps, qui a fini au fil des années par prendre toute la place dans ma vie de petite salariée chez France Télécom que j’étais.
Puis la mode des blogs BD a explosé. Des centaines d’auteurs amateurs ont débarqué sur la toile, et c’est devenu très compliqué de se faire remarquer au milieu de cette jungle de dessins.
Heureusement, j’étais là au début. Au bon endroit, au bon moment. Si j’étais apparue plus tard, je pense que rien n’aurait été pareil.
J’ai conservé ma communauté, qui s’est enrichie au fil des années, sans que je cherche forcément à travailler sur ma visibilité. A l’époque, les bloggueurs se faisaient des liens entre eux, sur leurs sites, et c’est principalement comme ça que mon public est arrivé. Un jour, Boulet a parlé de mon travail dans un de ses strips, et beaucoup beaucoup de gens ont afflué. D’autres liens ont suivis. Ça a fait boule(t) de neige.
Depuis, une météorite appelée Facebook ou Twitter semble avoir rayé de la toile une grande partie des Blogs BD. Ça les a un peu ringardisé on va dire. Mais pour une fois, quelques dinosaures ont survécu. On s’est adaptés.
A part parler de chat, que conseillerais-tu à un auteur qui se lance aujourd’hui et qui veut se faire connaître grâce à internet ?
Attention, même parler de chat ça s’essouffle !
J’ai l’impression que les deux grandes tendances maintenant, c’est soit de parler de généralités absolues, dans le genre « j’sais pas si vous avez remarqué, mais quand je mange des nouilles… », soit au contraire d’opter pour un angle très pointu qu’on maîtrise à fond.
Par exemple, si on a un autre métier (parce que bon, soyons honnête, peu d’auteurs ont le luxe de n’être QUE auteur) on peut en parler mieux que quiconque, dévoiler les coulisses. Vous êtes avocat ? Aide soignant ? Vendeur de poignées de tiroir octogonales ? Dites nous comment ça se passe dans l’envers du décor. De toute façon, de manière générale, on ne parle bien que de ce qu’on connait ou de ce qu’on a vécu. Ça parait un peu restreint, mais en y réfléchissant un peu, on se rend compte qu’il y a déjà fort à faire.
Tu es avant tout auteur BD, artiste donc, mais il te faut aussi gérer une boîte avec ce que ça a de très chiant concret, genre la gestion financière, le juridique, le marketing… Comment vis-tu ces obligations entrepreneuriales ? Tu as dû apprendre sur le tas ou tu as suivi des formations ?
C’est vrai que gérer une boîte, ce n’est pas la partie la plus rigolote. Il suffit qu’on soit un peu phobique de la paperasse, et ça devient vite une angoisse, surtout l’administratif.
Mon premier conseil : Prenez un comptable !
Plein de gens hésitent à faire appel à un comptable, en s’imaginant que ce n’est pas dans leur prix et qu’il faut gagner beaucoup pour avoir besoin de ses services. C’est faux. Un comptable facture en fonction du boulot qu’il fait. Si votre bilan comptable est rapide à faire, il ne vous prendra pas cher. De plus, il est généralement de bon conseil, pour le juridique par exemple. En plus, il vous évitera de mettre les mauvais chiffres dans les mauvaises cases, vous rappellera que vous avez le droit de déduire des trucs de vos impôts, et l’un dans l’autre, il vous fera gagner du temps ET de l’argent.
Mon second conseil : Si possible, ne gérez pas une boîte seul(e)…
Chez moi, on bosse à deux, avec mon épouse, et ce n’est pas de trop pour pouvoir assurer tous les postes. Si vous avez une personne avec qui le courant passe vraiment bien et qui est prête à plonger dans du plomb fondu avec vous, n’hésitez pas, on est toujours plus fort à deux.
Pour le reste, je n’ai suivi aucune formation particulière. Internet est particulièrement riche en ressources, et j’ai peut-être la naïveté de croire que la comm, le marketing, c’est avant tout une question de bon sens. Ne pas prendre les gens pour des poires, donner avant de recevoir, proposer des « produits » de qualité dont on peut être fier, ce sont les pierres angulaires pour moi.
Bref, tous les à côté de notre activité principale ont leur importance, qu’on aime ça ou non, donc autant s’y coller un bon coup. On peut s’autoriser une grimace si ça aide.
Depuis 2016 tu auto-édites tes BD grâce à Tipee et Ulule. L’auto-édition c’est l’avenir des auteurs pour toi ? (Tu le conseillerais dans quelle(s) situation(s) ?)
J’espèce que ce n’est pas ça, l’avenir des auteurs, pare que ça voudrait dire que l’ensemble de la chaîne du livre en France à lamentablement foiré. Spoiler : C’est en effet le cas actuellement…
Pour espérer vivre à 100% du métier d’auteur (c’était mon objectif), vous avez intérêt à être dans les 1% qui sortent du lot et sur qui un éditeur va daigner parier et mettre le paquet en comm, en distribution…
Sinon, à vous les miettes et la vie en dessous du seuil de pauvreté si vous n’avez aucune autre activité plus lucrative. Mais j’ose espérer que les choses peuvent encore évoluer dans le bon sens.
Bon, c’est vrai, pour ma part j’ai abandonné et j’ai choisi de bifurquer vers l’auto-édition, mais parce que je pouvais me le permettre : J’avais une belle et importante communauté derrière moi, que je savais prête à me suivre (en tout cas j’espérais très fort) quel que soit le circuit. C’est un pari réussi, jusqu’à présent.
En revanche, je ne conseille pas forcément cette voie à des auteurs qui débutent et qui n’ont aucun lecteur derrière eux. Pour ceux là, je pense que l’éditeur a encore son rôle à jouer. Encore faut-il tomber sur le bon… Certains petits éditeurs appliquent des conditions plus éthiques et des rémunérations plus respectueuses, il faut bien se renseigner avant. Et SURTOUT, faire relire son contrat par un auteur aguerri, et ne pas hésiter à faire changer les clauses qui ne vous plaisent pas.
Une dernière chose : Etre auteur en auto-édition est souvent, dans l’imaginaire collectif, synonyme d’amateurisme. L’auto-édité serait celui ou celle dont les éditeurs n’ont pas voulu, trop mauvais, pas au niveau…
C’est faux.
Tu as expliqué au moment où tu es passé à l’autoédition que sur 100€ d’achat BD, moins de 10 revenaient à l’auteur (avant charges et impôts j’imagine). Et maintenant avec Tipee, combien arrivent chez toi une fois déduit les frais de conception ?
[Note de Cécile : Cf. le très intéressant strip en question ici]
C’est vrai, avant, je touchais 8 à 10% sur le prix HT de mes BD.
Depuis que je suis en autoédition, les pourcentages sont inversés. Bien sûr, il faut déduire les coûts d’impression, le temps de travail et toutes les charges et taxes qui pleuvent d’un peu partout.
Mais même une fois ponctionnée de partout, je vous assure qu’il me reste plus que 8%. On gagne l’équivalent de deux bons salaires tous les mois pour nous rémunérer, et il reste de quoi mettre de côté, lancer des projets annexes, préparer la retraite…
Attention par contre, les revenus Tipeee ne sont pas considérés comme du droit d’auteur. Si on est affilié comme auteur et qu’on paie ses cotisations à l’AGESSA, il n’est pas possible de déclarer les revenus Tipeee. J’ai du monter une S.A.S. pour gérer ces revenus (merci mon comptable encore, qui s’est occupé de toute la création de la boite et a trouvé le mode de fonctionnement le plus adapté).
Et qu’est-ce que tu fais en plus comme boulot par rapport à avant ?
Ben maintenant je suis un peu chef d’entreprise. Je valide des devis. J’organise mes propres dédicaces et je fais de la vente moi-même sur place. Je fais des mails, de la paperasse. Je stocke mes bouquins au transpalette dans mon garage. J’envoie moi-même mes livres chez l’imprimeur, puis chez les gens qui les achètent. Tous les mois, je fais une illustration pour les mécènes, je signe chaque exemplaire d’un tirage de collection que j’envoie par la poste. Je poste sur les réseaux. Je fais des loteries pour les mécènes…
L’indépendance est à ce prix. On doit assurer le travail de tous les intermédiaires qu’on a shunté pour passer en circuit court. Encore une fois, heureusement qu’on est deux ! Seul, ce serait impossible, ou en tout cas, ça provoquerait une baisse drastique de ma productivité.
D’après toi quelles sont les qualités dont on doit faire preuve pour être auteur BD (ou auteur tout court), à part savoir écrire/dessiner ^^ ?
De nos jours, je pense qu’il faut accepter le fait qu’on exerce un métier précaire et menacé. Il est terminé le temps où on pouvait s’offrir le luxe de ne faire que créer, et laisser aux autres le soin d’exploiter notre travail en échange d’un juste retour.
Je pense qu’il faut maintenant prendre ses responsabilités à bras le corps, grandir, ne plus attendre qu’on fasse les choses à notre place. C’est en se laissant infantiliser, à force qu’on nous dise « Non mais ça c’est compliqué, t’occupes pas, on va le faire pour toi » qu’on nous prend maintenant pour des rigolos, lunaires et sympathiques. J’ai sans doute l’air un peu extrême en disant ça, mais je suis persuadée qu’un auteur doit désormais être polyvalent s’il veut s’en sortir, et ne pas rechigner à mettre les mains dans le cambouis.
Enfin, la question de Maurice (c’est le doux nom que je donne au syndrome de l’imposteur) : Est-ce que, malgré le succès incontestable de ton blog et de tes BD, tu as encore des phases de doute ?
C’est le besoin constant et maladif de ne plus être une imposture qui me pousse à progresser.
Mais non, chez moi, ça n’est jamais passé, et j’attends toujours avec appréhension le moment où quelqu’un va briser le charme, me montrer du doigt en criant « Mais… Mais elle ne sait pas dessiner ! Ce n’est pas une vraie auteure ! » et tout le monde sera bien obligé de reconnaître qu’il a raison.
Mais aussi encombrant que puisse être Maurice, je ne lui jette pas la pierre. C’est un très bon moteur doublé d’un excellent carburant.
Quels sont tes projets pour les semaines à venir ?
Une semaine sur deux, j’alterne tantôt la publication sur mon site d’une petite note de blog, tantôt des pages plus poussées pour mon tome 7.2 intitulé « Tori no Kaze » (qu’on peut traduire par « le rhume du poulet », entre autre…).
En parallèle, je travaille sur 2 clips vidéo basés sur des compositions musicales autour de Maliki (qui vont finir sur un 45t au passage). L’un des clip est en prise de vue réelle, l’autre en dessin animé traditionnel. Et bientôt, il faudra songer à relancer un Ulule pour le tome 3 du Maliki Blog… Mais j’essaie de ne pas trop y penser pour le moment…
Je nourris également l’espoir de trouver le temps de m’occuper de mon potager, une heure ou deux par semaine, et de ma famille.
Où peut-on te retrouver ?
Sur Maliki.com
A partir de là, vous pouvez rayonner dans tout mon univers : Blog, BDs et romans.
Sinon je suis bien sûr sur Twitter, Facebook, Instagram, Youtube… Cherchez juste Maliki, et c’est magique, on peut me parler.
Bises à tout le monde !
Merci beaucoup Maliki pour ces réponses riches et cet aperçu de l’envers du décor d’un blog d’artiste.
Je pense que la leçon#1 à retenir si tu veux te lancer dans un métier créatif comme celui d’auteure c’est : communauté, communauté, communauté ! (et la #2 : boulot, boulot, boulot !)
Si tu ne connaissais pas encore Maliki (Keeeeuwa ?!), je ne peux que te conseiller de suivre ses tranches de vie d’un quotidien pas tout à fait comme les autres, pleine d’humour et d’intelligence.
Sur son blog donc mais aussi :
Tu peux retrouver d’autres portraits et conseils d’entrepreneures et blogueuses, par ici.
Tous les dessins et photos de cet article, à l’exception de la photo de « titre », sont de Maliki. (Oui, je le précise juste pour me faire croire qu’il aurait été possible que quelqu’un ayant vu mes propres dessins, pense que je puisse être l’auteure de ceux-là… (#méheulaissezmoirêver))
Sofia dit
Je ne connaissais pas Maliki…
Merci à toi, Cécile ! Grâce à cette interview sans fard, j’ai découvert une chouette artiste !
Encore une fois, voilà la preuve de la réalité de la vie d’un-e artiste : travail, discipline, persévérance sont nécessaires en sus de la passion. On est loin de l’image de l’artiste bohème qui ne crée que quand il/elle est inspiré-e…
Cécile dit
Merci Sofia ! Ravie de t’avoir fait découvrir Maliki (qui est en effet loin de la vie de bohème), régale-toi bien ! 😉
Jennifer ESKIDJIAN dit
Mais c’est génial Cécile !!
Merci pour cette interview qui est vraiment intéressante. Je ne connaissais pas Maliki non plus et je crois bien que je vais m’abonner et aller faire un tour du côté de Tipeee 😉 J’adore.
MERCI surtout pour le lien vers le strip « A la croisée des chemins » qui est génialissime je trouve : hyper pédagogique, super bien construit et drôôle.
Je suis juriste et je viens de créer un blog sur le droit de la musique. Exactement pour les raisons dont Maliki dit parle son strip . Parce que beaucoup d’artistes se sentent désoeuvrés face aux questions administratives et juridiques (et oui bien sûr, leur ignorance en a arrangé certains pendant longtemps… »oui t’inquiète c’est compliqué je m’occupe de tout »). Sauf qu’aujourd’hui, il leur est quasiment impossible de passer à côté…
En tout cas, super travail et super interview. merci !
Vis ma vie de freelance dit
Chouette interview, très inspirante merci !
Skyjoe dit
Chouette interview, merci 🙂
Cécile dit
@Jennifer : Merci pour ton retour et ravie de t’avoir fait découvrir Maliki !
@Vis ma vie de freelance et @Skyjoe : Avec plaisir